Nanoparticules et cancer : des innovations prometteuses contre divers types de tumeurs

Illustration d'un article sur les nanoparticules mobilisées dans la lutte contre le cancer

La lutte contre le cancer connaît une transformation majeure grâce aux avancées en nanotechnologie. Les nanoparticules, grâce à leur taille nanométrique et leurs propriétés uniques, offrent des solutions innovantes pour améliorer les traitements et le diagnostic de plusieurs types de cancers. Voici un tour d’horizon des applications les plus prometteuses, soutenues par des recherches de pointe.

Nanoparticules d’oxyde de fer : un potentiel pour les cancers du sein, du foie ou encore les glioblastomes.

Les nanoparticules d’oxyde de fer  (appelées également SPIO ou SPION) sont étudiées pour leur capacité à améliorer l’efficacité des traitements par hyperthermie magnétique. Cette technique repose sur l’injection de ces nanoparticules dans la tumeur ou dans le sang (lorsque les nanoparticules sont fonctionnalisées avec un agent de ciblage), suivie d’une activation par un champ magnétique externe, ce qui entraîne la destruction des cellules cancéreuses par la chaleur.

Une étude de l’Inserm montre que cette approche pourrait être particulièrement efficace contre les cancers du sein et du foie, deux pathologies où les traitements actuels restent parfois insuffisants. (Inserm)

SON s’est spécialisé sur la fourniture de nanomatériaux dédiés à cet usage. En effet, SON est capable de fonctionnaliser des nanoparticules, et notamment les SPIONs, avec deux fonctions. Cela permet d’accrocher aux nanoparticules d’oxydes de fer des agents de ciblage de la tumeur, mais aussi un traitement. Ainsi, les nanomatériaux sont capables de se diriger vers la tumeur, de tuer les cellules malades grâce à l’agent traitant, et de tuer les cellules cancéreuses grâce à l’hyperthermie magnétique. L’objectif est de détruire les cellules cancéreuses tout en préservant au maximum les tissus sains.

SON n’est pas un producteur de médicament, mais fournisseur de nanomatériaux. Si vous êtes intéressé(e) par cette technologie, et si vous souhaitez gagner du temps dans vos recherches en utilisant nos produits, n’hésitez pas à nous solliciter.

Retrouvez nos SPIONS et nos nanoparticules fonctionnalisées en suivant les liens.

Nanoparticules d’or et thérapie photothermique pour le cancer de la prostate

Les nanoparticules d’or suscitent un intérêt croissant en raison de leur biocompatibilité et de leur capacité à absorber la lumière infrarouge. En oncologie, elles sont utilisées pour la thérapie photothermique, un traitement qui permet de cibler les cellules cancéreuses tout en minimisant les dommages aux tissus sains.

Une étude publiée dans Nature Nanotechnology rapporte des résultats prometteurs pour le traitement du cancer de la prostate. Lorsqu’exposées à une lumière laser, ces nanoparticules génèrent une chaleur locale capable de tuer les cellules tumorales. Cette approche pourrait améliorer les traitements actuels en réduisant les effets secondaires. (Nature Nanotechnology)

SON a travaillé sur le lien entre nanoparticules d’or et détection. Il a développé des nanoparticules d’or spécifiques, dont certaines en forme de nanofleurs, permettant d’exploiter des propriétés optiques de l’or à l’échelle nanométrique.

Découvrez nos nanoparticules d’or en suivant ce lien. 

Nanoparticules inorganiques pour potentialiser la radiothérapie des cancers de la tête et du cou

Les nanoparticules de métaux, comme celles à base d’hafnium ou de platine, sont intégrées dans les protocoles de radiothérapie pour améliorer son efficacité. Injectées dans la tumeur, elles amplifient l’effet des rayons X, augmentant ainsi la destruction des cellules cancéreuses.

Des essais cliniques menés en France par Nanobiotix ont montré des résultats encourageants pour le traitement des cancers de la tête et du cou. Cette approche permet de réduire les doses de radiothérapie nécessaires, limitant ainsi les effets secondaires pour les patients.

Une autre étude de The Lancet Oncology confirme que l’utilisation de ces nanoparticules pourrait bénéficier à d’autres types de cancers, notamment les tumeurs cérébrales et les sarcomes. (The Lancet Oncology)

Conclusion

L’application des nanoparticules en oncologie ouvre de nouvelles perspectives pour le traitement de différents cancers. De la thérapie photothermique aux adjuvants en radiothérapie, ces innovations pourraient révolutionner la prise en charge des patients en rendant les traitements plus ciblés et moins toxiques.

À mesure que les essais cliniques progressent, les nanoparticules pourraient s’imposer comme une composante essentielle des stratégies anticancéreuses. Nous sommes aujourd’hui le 4 février, journée mondiale contre le cancer. Il nous semblait essentiel de partager avec vous l’ensemble de ces travaux porteur d’espoir pour les malades et leurs familles, mais aussi pour chacun de nous.