Les nanoparticules suscitent beaucoup d’intérêt. On en parler dans les revues scientifiques, mais pas seulement. Les revues économiques et financières reviennent aussi sur l’actualité des nanomatériaux. Innovations et levées de fonds marquent un tournant en ce début d’année 2025. Tour d’horizon des faits marquants.
1. Nanoparticules en cancérologie : des technologies de rupture
La lutte contre le cancer bénéficie pleinement des avancées en nanomédecine :
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Onco Innovations Limited a démontré l’efficacité de sa technologie PKNP combinée à la radiothérapie, réduisant significativement la croissance tumorale dans des modèles murins de cancer colorectal. Cette approche repose sur des nanoparticules capables de transporter des agents thérapeutiques et de potentialiser les effets des rayonnements (+).
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Une équipe franco-américaine a mis au point des nanoparticules évolutives, capables d’adapter leur forme en fonction du microenvironnement tumoral, améliorant leur ciblage et leur efficacité thérapeutique (+).
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Nanobiotix, pionnière dans les radioenhancers à base de nanoparticules d’hafnium, a confirmé une visibilité financière jusqu’à mi-2026, renforçant sa position stratégique sur le marché des biotechnologies (+).
2. Des capteurs nanos pour la détection des germes résistants
En Suisse, une équipe de chercheurs a développé un capteur basé sur des nanoparticules pour détecter les bactéries multi-résistantes dans les milieux hospitaliers. Cette technologie rapide pourrait jouer un rôle clé dans la lutte contre l’antibiorésistance, problématique majeure en santé publique (+).
3. Nanoparticules et agriculture : un refroidissement passif pour les cultures
Les nanoparticules ouvrent aussi des perspectives inédites en agro-technologie. Une étude récente montre que l’intégration de nanomatériaux dans des films agricoles permettrait de réduire la température des plantes jusqu’à 6°C dans les climats arides, sans apport d’énergie externe. Une avancée déterminante pour la résilience des cultures face au changement climatique (+). Evidemment, ces études nécessitent des études d’impact conséquentes pour connaître l’effet des nanomatériaux sur l’environnement dans le temps long, et les chercheurs sont très vigilants à ce propos.
4. Recherche fondamentale : prédire la forme des nanoparticules métalliques
Les propriétés des nanoparticules dépendent fortement de leur morphologie cristalline. Des chercheurs du CNRS et de l’ENS Lyon ont mis au point une approche théorique novatrice pour prédire la forme des nanoparticules métalliques (notamment d’argent), en combinant dynamique moléculaire et thermodynamique. Cette avancée offre un levier puissant pour maîtriser leurs propriétés optiques, catalytiques ou magnétiques (+).
Comme vous le savez, SON est une société experte en nanomatériaux inorganiques, et suit de près les travaux sur les nanoparticules magnétiques ou catalytiques.
5. Financements, politiques industrielles et compétitivité
Selon La Tribune (édition du 5 avril 2025), la dynamique européenne autour des nanotechnologies s’accélère, notamment dans le contexte de relocalisation industrielle et de souveraineté technologique. L’article souligne les enjeux géopolitiques liés aux chaînes d’approvisionnement des nanomatériaux critiques, ainsi que le rôle croissant de start-ups deeptech et de consortiums publics-privés dans le développement de filières locales. SON par exemple, est en mesure grâce à ses nanocatalyseurs, de produire des catalyseurs permettant d’avoir un rendement similaire aux catalyseurs standards, mais avec 100 fois moins de métaux précieux. Un enjeu de taille compte tenu des besoins grandissants en la matière !