Les nanocatalyseurs SON

Visuel MET de Nanocatalyseurs SON

Plan de relance et nanocatalyseurs

Il y a 2 ans, SON bénéficiait d’un plan de relance pour un projet commun avec l’Université de Bourgogne. Il s’agissait d’un projet portant sur l’efficacité et la réutilisation de nos nanocatalyseurs, et sur leur potentiel.

En effet, ils permettent de pallier les problèmes rencontrés lors de catalyses classiques tels que le coût élevé des catalyseurs et la pollution qu’elle génère. Toutefois, il n’est aujourd’hui plus possible de s’en passer à cause des forts enjeux stratégiques qui en découllent, notamment dans la production de nos médicaments, de nos batteries, de nos téléphones, ou encore le stockage de l’électricité.

Des moyens pour innover et avancer

Grâce à ce plan, nous avons obtenu des moyens financiers, mais aussi et surtout humain, pour avancer. A l’époque, nous savions déjà que ces nanocatalyseurs permettaient des réactions de catalyse plus efficaces, moins énergivores, et qu’ils nécessitaient moins de matière que les catalyses traditionnelles. Mais grâce à ses recherches, nous sommes parvenus à tester de nombreuses réactions de catalyse, à développer deux nouveaux nanocatalyseurs, avec du nickel et du cobalt, et surtout à montrer que nous pouvons les réutiliser jusqu’à 10 fois sans perte d’efficacité.

Quels futurs développements pour les nanocatalyseurs de SON ?

Et maintenant ?

Les travaux réalisés rendent possible une industrialisation du procédé grâce aux connaissances acquises. La solution devient pertinente pour un plus grand nombre d’acteurs et d’applications.

Nous avons également des résultats encourageant concernant les SPIO avec du Ruthénium, nous ouvrant toujours plus de perspectives.

Remerciements

Ce projet collaboratif n’a pas seulement été une aventure scientifique : il a aussi été une leçon de coopération et de collaboration. En travaillant main dans la main avec nos collègues de l’ICMUB, nous avons pu avancer plus vite que nous ne l’espérions.

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à ce succès : l’Université de Bourgogne, et plus particulièrement l’ICMUB, le Professeur Jean-Cyrille Hierso, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, l’ANR (Agence nationale de la recherche) qui nous a permis de bénéficier de ce plan de relance, Estelle Wolff, qui fût l’étincelle de ce projet, la DREETS de Bourgogne-Franche-Comte, sur qui nous avons la chance de pouvoir compter.

Enfin, et parce que sans elle rien n’aurait été possible, nous souhaitons adresser un remerciement spécial à Alizée Boullé, ingénieure d’études, qui a été une partenaire de valeur dans la réalisation de ce projet.