Description
Les nanobâtonnets d’or
Les nanobâtonnets d’or, dotés de résonances plasmoniques dans le spectre visible et infrarouge, constituent une percée significative dans le domaine de la nanotechnologie. Leur capacité d’absorption optimisable ouvre la voie à une multitude d’applications novatrices. Avec une taille standard de 15×70 nm, ces nanobâtonnets ont une forme allongée qui leur confère des propriétés optiques anisotropes. Cela enrichit leur potentiel d’exploitation.
Sous le nom de « nanorods » , ces structures cristallines d’or suscitent un vif intérêt dans divers domaines, de la recherche fondamentale aux applications pratiques. Par exemple, en spectroscopie, les nanobâtonnets d’or permettent des analyses fines et sensibles, révélant des informations cruciales sur la structure et la dynamique des molécules à l’échelle nanométrique (Diffusion Raman exaltée de surface – SERS). Leur capacité à amplifier les signaux optiques facilite la détection de substances en quantités infimes. Cela ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de la détection biomoléculaire et de la biosurveillance.
Les nanoparticules d’or dans la santé
Dans le domaine de la santé, on étudie les nanoparticules d’or avec grand intérêt. En effet, on peut les fonctionnaliser avec des agents ciblant spécifiquement certaines cellules ou biomolécules. C’est pourquoi ces nanoparticules sont des candidates de choix pour des applications médicales de pointe. Utilisés dans la délivrance de médicaments, on les retrouve aussi dans des approches thérapeutiques. Par exemple, dans la thérapie photothermique, on utilise leur capacité à convertir efficacement la lumière en chaleur pour détruire sélectivement certaines cellules. Les possibilités sont vastes et prometteuses.
En outre, les nanobâtonnets d’or jouent un rôle crucial dans le développement de technologies émergentes telles que la photonique intégrée. Dans ce cas, leur capacité à guider et à manipuler la lumière à l’échelle nanométrique ouvre la voie à des dispositifs optiques miniaturisés.
En bref, les nanoparticules d’or sont le point de convergence de différentes sciences : physique, chimie et biologie. Ils offrent un potentiel révolutionnaire pour des applications allant de la détection précoce des maladies au développement de dispositifs photoniques de prochaine génération.